Cinquième roman de ce jeune auteur français, résidant en Suisse. Son premier roman, publié en 2002, s'appelle Fruit Rouge. Et en 2003, il récidive avec La chute du sac en plastique où son héros écrivain Tristan Poque faisait sa première apparition. Dans Voyager léger, Tristan Poque revient à la charge avec ses préoccupations.
Pour tout vous dire, il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. C'est vraiment le personnage principal qui compte, qui est le noyau, le centre de «l'action». Il s'agit donc de Tristan Poque, cet écrivain en mal d'inspiration, qui veut écrire des bons romans (qui en a déjà publié deux qui n'ont eu aucun succès), mais en attendant qu'une maison d'édition l'accepte, il publie des romans policiers de gare sous beaucoup de pseudonymes. Et pour gagner sa vie, il travaille comme lecteur pour une maison d'édition, c'est-à-dire que, selon son éditeur, il «trie de la merde».
Pour tout vous dire, il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. C'est vraiment le personnage principal qui compte, qui est le noyau, le centre de «l'action». Il s'agit donc de Tristan Poque, cet écrivain en mal d'inspiration, qui veut écrire des bons romans (qui en a déjà publié deux qui n'ont eu aucun succès), mais en attendant qu'une maison d'édition l'accepte, il publie des romans policiers de gare sous beaucoup de pseudonymes. Et pour gagner sa vie, il travaille comme lecteur pour une maison d'édition, c'est-à-dire que, selon son éditeur, il «trie de la merde».
Ce roman présente l'errance de Tristan Poque et sa recherche d'inspiration, tout en présentant d'autres personnages qui gravitent autour de lui, comme par exemple, son ami écrivain qu'on connaît sous le nom de Poupou. C'est donc un livre sur l'inspiration, sur la difficulté de trouver cette inspiration et, en passant, Julien Bouissoux en profite pour critiquer un peu le monde de l'édition et pour démystifier un peu le processus d'écriture. Pas de bons sentiments dans ce livre et pas de glorification du statut d'écrivain, bien au contraire. Et à travers cette recherche d'inspiration, à travers toutes les rencontres que fait Tristan Poque, Julien Bouissoux nous présente aussi une réflexion sur le vide, sur la mort et sur la peur de ces deux inconnus.
Tout cela est fait sur un ton très léger, ironique, parfois grinçant. Les dialogues sont très agréables à lire, des dialogues où ce qu'on ne dit pas, compte tout autant que ce qui est dit. Des dialogues qui peuvent même avoir l'air absurde mais qui sont plus profonds qu'il n'y paraît.
Tout cela est fait sur un ton très léger, ironique, parfois grinçant. Les dialogues sont très agréables à lire, des dialogues où ce qu'on ne dit pas, compte tout autant que ce qui est dit. Des dialogues qui peuvent même avoir l'air absurde mais qui sont plus profonds qu'il n'y paraît.
Si vous aimez l'action et sa rapidité, attention danger d'ennui pour vous. En effet, je vous recommande ce roman si vous aimez vous plongez dans une ambiance, une atmosphère feutrée. Si vous aimez être enveloppé dans les réflexions ou plutôt les états d'âme d'un personnage.
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