Dans son premier roman Raphaëlle en miettes, Diane Labrecque offre au lecteur la confession d’une mère à sa fille d’une quinzaine d’années, Hania. Elle lui explique pourquoi elle n’a pas pu jouer son rôle de mère.
Brisée après le suicide de Louis, son amoureux, Raphaëlle fuit dans une sexualité et un alcoolisme débridés.
L’auteure établit aussi un parallèle entre l’abandon de l’amoureux suicidé et celui du père mourant, Raymond, qui réapparaît des décennies plus tard dans la vie de Raphaëlle.
Raphaëlle en miettes est le récit d’une descente aux enfers menant au début d’une rédemption. On suit Raphaëlle en prenant plaisir à lire un texte plein de références poétiques. Patrice Desbiens, Paul Éluard et Gaston Miron y laissent leur trace.
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